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Tribalink
2 juillet 2014

Démocrates ou islamistes

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Ce minimum fédérateur, ce Smig politique dont on parle est il assez bien définit et accepté pleinement par toute la classe politique. Peu-t-on réellement conjuguer islamisme et démocratie. L’actualité internationale et l’histoire témoigne des relations orageuses entre le courant islamiste et les démocrates. le désir de mètre en place une Khilafa qui serai régit exclusivement par des conceptions théologiques peut-il s’accommoder de la démocratie qui est une conception étrangère à notre religion, et de ce fait, proclamé comme une hérésie par un grand nombre d’islamistes à l’exemple d’Ali Ben hadj ?

Pour se reprendre, les démocrates nous parlent d’islamisme « modéré » ; juste une petite dose d’islamisme. Comme si on est conscients de la vraie nature de ce courant. Curieusement ce sont les démocrates qui adoptent cette épithète de « modéré » en parlant des islamistes. Les islamistes nous parlent rarement d’islamisme modéré.

Qu’on prend la peine de nous expliquer clairement dans quelle mesure nos islamistes sont modérés.

Nacer Boudiaf nous propose dans son communiqué, la nomination d’un muphti de la république !!C'est-à-dire l’iranisation de notre pays. Pendant que nous, nous insistons sur la nécessité de séparer le religieux du politique seul moyen de garantir la stabilité du pays et le maintien du caractère républicain de nos institutions.

L’idéologie du fils est-elle la même de celle du père. On ne comprend pas cette frénésie à vouloir disculper les islamistes dans l’assassinat de Boudiaf en s’appuyant sur rien de concret. Ce Boumaarafi qui a tué Boudiaf, même si il fut manipulé, n’était-il pas aussi impliqué jusqu’au cou dans cette affaire. Ce Boumaarafi était un islamiste convaincu : il l’aurai tué rien que pour ses idées. Tous les islamistes légitiment le recours aux armes dans certaines situations. L’usage de la force des armes a de tout temps été légitimé par les islamistes.

L’islamisme algérien présente-t-il une exception par rapport aux autres pays. Il est clair que tous les islamistes s’abreuvent des mêmes références idéologiques qui prônent la guerre et la violence et de ce fait, ils doivent être excluent du champ politique.

La seul moyen d’accepter ce courant c’est qu’il accepte de se plier aux lois de la république avant tout autre loi aussi divine soit-elle. En d’autre terme c’est l’islamisme qui doit se dissoudre dans la république, pas l’inverse.

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