Rupture de jeûne collective contre...la liberté!

Cette rupture collective  du jeune illustre très bien l’enfermement de notre communauté sur elle et son incapacité à s’ouvrir aux autres. L’acte des déjeuneurs en publique n’a rien de provoquant pour le simple fait qu’ils ont bien définit les raison de leur acte. Il ne s’agit pas de provoquer les jeuneurs mais uniquement de protéger les non-jeuneurs qui subissent des compagnes d’intimidation de la part des force de police qui vont jusqu’à inquisitionner les demeures fermées pour débusquer les non-jeuneurs.

Les non-jeuneurs ont le droit de manger sans être forcés d’en fournir les raisons pour se justifier. La pratique du ramadhan comme tout autre pratique religieuse relève de l’ordre privé. Personne n’est tenu de pratiquer tous ces rituels. Comme on ne peut forcer quelqu’un à accomplir la prière, on ne peut pas obliger les gens à jeuner.

Pourtant, les textes de lois garantissent la liberté de culte et, de ce fait, le droit de ne pas accomplir le jeune du ramadhan pour les non-musulmans qui résident en Algérie. Mais il semble que ces textes n’ont d’autres objectifs que de leurrer les étranger sur l’état des libertés dans notre pays fermé aux étrangers eu aux algériens non-musulmans.

L’acte de manger en public est-il réellement un manque de respect ? Ce n’est que dans l’imagination des jeuneurs qui pense que ces non jeûneurs mangent pour provoquer les non-jeuneurs. L’acte de manger est un acte simple qui peut se faire facilement, un acte spontané, comme la prise de cigarette. C’est une situation embarrassante pour un non-jeuneur d’être forcé de se cacher à chaque fois qu’il veut manger ou prendre une cigarette. De ce fait il se peut qu’il le fasse en public s’il se lasse de ce petit jeux de cache-cache et ce serai ridicule de considérer son acte comme un manque de respect.

Tout au contraire : obliger quelqu’un à pratiquer un rituel religieux est un manque de respect pour lui.